Mon premier ordinateur
C’était dans les années 1980 …
Mon premier ordinateur «portable»
(comme je l’appelais !) : le C64 !
Ah !!! Nostalgie,
quand tu nous tiens !!
Mon premier ordinateur a été en effet le Commodore
64. C’était au début des années 80, mais je ne me
souviens plus exactement de la date (le C64 étant
apparu le 3 août 1982), J’avais eu l’occasion de le
tester chez un ami qui en possédait un et qui était
passionné de programmation. Je dois bien avouer
qu’à l’époque, je n’imaginais même pas que cela
existait et était possible pour le commun des mortels.
Et c’est ainsi que je me suis retrouvé aux
commandes de ce qui était à l’époque le meilleur
ordinateur personnel. Il possédait des spécifications
hors du commun : première machine 8 bit, un
processeur cadencé à 1Mhz, 64 Ko de RAM (ne riez
pas !), affichage en 16 couleurs, 40 colonnes de texte
et en 320x200, stockage sur K7 ou disquettes 5
pouces 1/4, … Si vous comparez ces spécifications
avec celles de votre smartphone, votre tablette ou
votre PC actuel (2019), vous allez pleurer (de rire) …
Et
pourtant
…
Comme
des
millions
d’autres
personnes
(j’ai
lu
que
22
millions
de
C64
avaient
été
vendus),
c’est
grâce
à
cette
machine
que
j’ai
découvert
l’informatique,
le
Basic,
le
traitement
de
texte,
…
et
vous
allez
me
dire
que
j’oublie
les
jeux
!!
En
effet,
je
dois
reconnaître
que
vous
avez
raison,
et
que
le
C64
était
une
formidable
machine
à
jouer
!
Mais
je
vais
vous
apprendre
que
jouer
sur
un
ordinateur
ne
m’a
vraiment
jamais
beaucoup
intéressé
et
c’est
pour
cette
raison
que
j’avais omis de citer les jeux !!
Et
pourtant
…
Même
aux
commandes
de
la
“Rolls”
des
ordinateurs
des
années
80
(C64
et
drive
1541),
il
fallait
être
souvent
patient
pour
lancer
un
programme
ou
un
jeu.
Ces
jeux
étaient
stockés
sur
des
cassettes
audio
ou
des
disquettes
5,25
pouces
souples
et
pour
les
charger,
c’est
seulement
après
avoir
tapé
le
légendaire
Load
“$”,
8,1…
qu’ils
mettaient
souvent
plusieurs
minutes
avant de démarrer.
En
plus
de
ces
lecteurs
de
stockage,
d’autres
périphériques
sont
aussi
disponibles
:
imprimante
matricielle
(j’avais
une
MPS
803)
lente,
bruyante
et
qui
n’arrivait
qu’au
bout
de
nombreuses
manipulations
à
écrire
des
accents
et
des
cédilles,
joysticks
les
plus
divers,
cartouches
contenant
des
jeux,
des
langages
(
Simon’s
Basic
)
,
des
accélérateurs (
Power Cartridge
), …
Le
C64,
c’est
aussi
l’apparition
du
piratage
des
programmes.
Qui
n’a
pas
(re)copié,
(re)vendu,
échangé un logiciel, un jeu ?
C’était,
à
l’époque,
“le
sport
le
plus
pratiqué”
!
Certains
ont
naturellement
bien
profité
de
ce
commerce
illégal
!
Mais
cela
est
une
autre
affaire
…
Mon utilisation du C64
Dans
les
années
80,
ceux
qui
achetaient
un
ordinateur
étaient
le
plus
souvent
des
”bidouilleurs”
comme
je
les
appelle.
Et
il
fallait
l’être
pour
se
servir
de
ces
machines
!!
Pas
seulement
pour,
comme
on
dit,
mettre
les
mains
dans
le
cambouis
en
améliorant
ou
modifiant
sa
machine
(ça
n’a
jamais
été
mon
fort
!),
mais
simplement
pour
lancer
un
jeu
ou
un
logiciel
!!
Ce
n’était
pas
aussi
simple
qu’un
clic
de
souris
(
voyez
la vidéo
) !
Malgré
ces
inconvénients,
j’ai
souvent
employé
mon
C64
en
classe.
Pour
cela,
je
devais
le
transporter.
J’utilisais
à
cet
effet
une
espèce
de
plateau
en
bois
que
j’avais
fabriqué
moi-même.
J’avais
ainsi
inventé
le
“portable
avant
la
lettre
!!
:)
…
et
appris
ce
que
le
terme
déménager
signifiait
par la même occasion.
Ce
qui
m’a
encouragé
à
poursuivre
l’expérience,
c’est
qu’il
plaisait
mon
C64
!!
Je
ne
compte
plus
les
élèves
qui
l’ont
utilisé
!!
Ils
jouaient
??
Mais
non,
ils
apprenaient
à
calculer,
à
lire,
grâce
aux
nombreux
petits
logiciels
éducatifs
(programmé
en
Basic
)
que
j’avais
réalisés
seul
ou
avec
l’aide
d’amis
enseignants
rencontrés
lors
de
réunions
où
les
passionnés
d’informatique
éducative
se
rencontraient.
C’est
à
cette
occasion
que
j’ai
découvert
et
utilisé
longtemps
un
logiciel
réalisé
par
un
collègue
qui,
au
départ
d’un
cahier
de
cotes,
produisait
des
bulletins personnalisés ! Un must pour l’époque.
Parallèlement
à
cette
utilisation
scolaire,
j’ai
naturellement
poursuivi
ma
découverte
de
cette
machine
et
des
logiciels
que
j’utilisais
:
traitement
de
texte
(Vizawrite),
tableur
(
Multiplan
)
et
Superbase
(base
de
données).
C’est
du
classique
avec
un
ordinateur,
mais
à
l’époque,
ce
n’était
pas
si fréquent qu’aujourd’hui.
D’autres bons souvenirs datant de cette époque :
•
une
formation
au
langage
LOGO
(celui
de
la
tortue)
dont
le
but
était
de
piloter,
à
l’aide
du
C64
et
d’un
programme
en
LOGO
,
un
robot,
une
grue
….
réalisée
avec
des
Légo-Technic
!
Pas
fréquent non plus, surtout à cette époque !
•
des
publicités
sur
un
écran
de
télé
réalisées
en
Simon’s
Basic.
Elles
ont
fonctionné
pendant
toute la fancy-fair de l’école !
•
toujours
à
la
fancy-fair,
j’ai
imprimé
des
dizaines
d’”horoscopes
personnalisés”
à
l’aide
d’un petit logiciel. Un beau succès !!
•
etc…..
Conclusion
Cette “époque du C64” a été, pour moi, le début
d’une passion, passion qui n’a jamais cessé depuis
plus de 30 ans. Elle a aussi été celle où, autour de
moi, certains ont pensé que j’étais un personnage un
peu “fou” (un geek) qui rêvait, qui jouait avec son
ordinateur. Avec le recul, en voyant l’importance que
l’ordinateur et l’informatique ont à l’heure actuelle
dans notre vie, je pense qu’ils n’avaient pas compris
qu’ils vivaient à l’époque d’une véritable révolution de
la société et de leur mode de vie !
En conclusion, le “ nostalgeek “ que je suis a eu
beaucoup de plaisir à rédiger cette page, à
rechercher sur le net des documents, des photos,
des vidéos concernant cette merveilleuse machine, le
Commodore 64.
Et après le Commodore 64
Une déception (pour moi)
Quand
l’
A500
(comme
on
a
aussi
appelé
l’Amiga
500)
est
apparu
en
1987,
l’amateur
d’informatique
un
peu
fougueux
que
j’étais
à
l’époque
a
tout
de
suite
décidé
de
l’achat
de
cette
machine.
L’offre
était
en
effet
alléchante
:
processeur
Motorola
68000,
mémoire
de
512
Ko,
lecteur
intégré
de
3,5
pouces,
un
graphisme
époustouflant
…
Et
pourtant
…
Je
pense
que
cet
ordinateur
était
surtout
fait
pour
jouer.
N’étant
pas
joueur
(comme
déjà
dit),
j’ai
donc
été
assez
déçu
par
l’A500.
Je
dois
cependant
reconnaître
que
pour
les
amateurs
de
jeux
c’était
à
l’époque
une
des
machines
qui
était
incontournable
!
Peut
être
aussi
étais-je
trop
“amoureux” de mon C64 ?
En
conclusion,
entre
l’A500
et
moi,
ce
fut
un
peu
le
plantage
!
Quel
utilisateur
de
l’Amiga
ne
se
souvient pas de ce fameux message d’erreur ??
CHEZ JEAN-LUC
CHEZ JEAN-LUC